La fille dévastée

« La fille dévastée », roman, éditions Sulliver, 2009
En vente sur le site Les libraires : https://www.leslibraires.fr/livre/1134664-la-fille-devastee-rozenn-guilcher-sulliver
Livre numérique : https://www.numilog.com/1075754/La-fille-devastee.ebook
« Une relation perverse mère-fille qui se nourrit de mal-être et aboutira à la destruction. Rozenn Guilcher, par le tremblé de sa voix en équilibre sur le fil de la langue, en rend tout le tragique et toute l’ambiguïté, amour et haine mêlés, lutte incessante entre fatalité de la déchéance et aspiration à la délivrance. Un livre au bord de la folie. »
André Bonmort, éditeur aux éditions Sulliver.
Extrait
« Sa naissance c’est comme sa vie toute sa vie. D’abord elle n’est pas née. C’est ainsi que ça a commencé. La mère n’a pas compris d’où elle venait. L’histoire raconte qu’elle serait venue de la forêt. Marchant dans le noir. Oui marchant avant de naître. La mère n’a pas compris d’où cela sortait. N’a pas vu les arbres ni les branches. Les chemins semés de feuilles. « L’enfant est arrivée », a-t-elle dit. »

La presse
L’écriture de Rozenn Guilcher cherche le mot juste, toujours. Pour dire au mieux, la violence des relations entre la mère et la fille et l’absence du père. Elle dit « je » puis glisse doucement dans le « je » de la mère et l’on entend tout à tout coup les deux voix, syncopées, hachées, femmes blessées. Des phrases taillées au scalpel où s’invitent des poèmes, souffles, espaces de liberté pour l’enfance volée.
L’écriture ou la vie. Enfin, quand tout a été écrit, la peine à dire encore. Le corps fatigue. Il s’est allégé. Repos. Village en ruines, Marie, la fille dévastée court, doucement, vers sa reconstruction. Un livre qui laisse des traces, une écriture à découvrir absolument.
Sabine Tamisier – Dazibao
Avec sensibilité et intensité, l’auteur, dont c’est le premier roman, aborde le thème de la maternité par ce qu’elle contient de douloureux et d’inavouable. […]La narration composée de deux monologues imbriqués permet au lecteur de plonger immédiatement dans cet univers familial aussi envoûtant qu’inquiétant.
Raphaël Labbé – Site Ulike
Ce roman donne envie d’être lu à haute-voix ! Une découverte et une œuvre marquante, sorte d’OVNI littéraire qui frappe l’imagination.
Yvon Bouëtté – Blog Eireann