Massages poétiques


Présence à soi, présence au monde

Un massage.

Un texte écrit en direct

et chuchoté à l’oreille.

Le corps et les mots

tissent un moment suspendu.

Une intimité rare.

peinture spirale bleue

Encre sur papier, Rozenn Guilcher

https://www.massagepoetique.fr

« J’attends la douceur des saisons. Les choses rondes, sans surprises. Les lumières miraculeuses. Je m’assois sur des ponts, des rivières, des bords de routes. Je regarde l’allongement du temps à l’ombre des arbres. Les hirondelles du souvenir. Je patiente à la pointe de la lumière. J’accomplis chaque jour ma tendresse bleue. Je prépare des goûters colorés. L’enfant m’attend. Nous avons rendez-vous. Sa main, ma main. Ses yeux, mes yeux. Et tout ce qui fait nous rassemblé dans chaque heure. Miracle après l’orage. »

Photo coucher soleil Rozenn Guilcher

Je me suis associée à Cécile Cailmail et Stéphanie Delion, praticiennes en massage bien-être (association « Le Voyage intérieur » à Meyrargues), pour créer les massages poétiques. Pour Cécile Cailmail et Stéphanie Delion, le massage est une façon d’entrer en relation avec l’autre, et de l’accompagner dans son cheminement vers le bien-être et la détente, vers un retour à soi. Chaque massage est unique, adapté à vos envies et besoins du moment (massage harmonisant à l’huile, relaxation coréenne, shiatsu zen, massage thaï). Nous vous faisons vivre des massages poétiques individuels mais également des massages poétiques du lien (maman-bébé, parent-enfant, couple).​ Partageant toutes les trois un goût pour l’intériorité, nous proposons un voyage sans frontières. Une traversée des émotions, une présence intense et précieuse dans ce monde affolé.

J’écris un texte personnalisé, inspiré des sensations qui naissent dans l’instant, pendant le massage, et vous le chuchote à l’oreille. Le massage est prolongé par les mots murmurés. Vous emportez votre texte comme on emporte un souvenir, la trace d’un instant qui vous accompagne.

Sen extérieurcriture massage poétique

Il s’agit d’une écriture vraiment particulière parce qu’elle attrape le présent, les présences. Une écriture qui se déroule avec les sens en éveil, les mouvements perçus, les sons, les parfums. On pourrait parler d’une écriture sensible : une langue poétique, les mots de l’instant, le temps infiniment petit ou infiniment grand. Les textes se promènent au pays de l’enfance, dans les joies cachées, au creux de nos oublis des choses si essentielles.

Extrait : « Oiseau battant des ailes dans ma tête. Je ferme les yeux pour garder la trace de ce qui me traverse. Et puis tout s’en va. La vie habite des lieux intermittents. Des mains tenues par des rossignols. Des sourires de forêt. Les gouttes de pluie à l’intérieur des roses. Les insectes du silence. Respirer la nuit en plein jour. Savoir naître à chaque instant. Je déroule les perles du souvenir. Collier d’herbe. Fleurs magiques échappées de l’orage. Moi, petite fille, et les goûters dans le jardin. Les tartes à l’abricot. Les fraises cueillies en cachette. Une poupée grande et blonde. On attendait la douceur des mains. On lisait, on chantait en dansant des rondes folles. On avait peur du loup. On bricolait des maisons pour les coccinelles. Le vent, on savait l’écouter. La terre, on savait l’écouter. L’odeur de la pluie ».

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